Bonjour

Le texte de Dominique, ci-dessous, ne laisse aucune place à l’espoir. Or je pense que sans espoir il n’y a pas de combats possibles. Cette déconstruction me semble aride !

Tout d’abord (pour moi), l’Anarchie est de gauche. Elle n’est pas apolitique.
L’Anarchie combat l’injustice (de classe) et a depuis longtemps identifié les causes de l’injustice.
Or la gauche (dont ce texte constate la disparition), quelles que soient ses erreurs (et ce texte les détaille), s’est construite et perdure sur une idée fondamentale : la justice.
Face à la droite dont l’idée principale est l’ordre.

Sous des dehors "modernes" le Woke est pour moi une récupération des valeurs de la gauche pour la diviser encore un peu plus.

Je veux prendre un exemple : la décolonisation.
Pendant la période coloniale de la France de très nombreux militants anarchistes, socialistes, syndicalistes et communistes se sont battus contre le colonialisme.
Pendant la guerre du RIF, en Algérie, à Madagascar, en Indochine.
Partout l’internationalisme "ouvrier" pourfendait le colonialisme.

Or que disent les Études "décoloniales", donc "Woke", dont le meilleur exemple ici est le "Parti des indigènes" d’Houria Bouteldja ?
C’est que puisque le colonialisme a permis de construire la richesse de l’Occident, l’ensemble des occidentaux sont coupables de ce colonialisme et qu’il a laissé des traces dans les structures même de la pensée occidentale.
(Je vais un peu vite en besogne).
Donc pour la pensée décoloniale Woke il n’y a plus de classe sociale.
Il n’y a que des victimes (auxquelles s’identifier) et des bourreaux que l’on doit désigner.

A+
Caillou